Introduction

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Eh bien ce serait une vraie audience.

 

 

 

 

On se présente d’abord,

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La Magistrat :

 « ... En fait moi je trouve qu’ils vont bien ensemble. Ils vont peut-être se remarier après, hi hi ! ... »

 

 

Le Mari Aîmé :

 « ... Il faut que je me rappelle les "griefs" comme dit mon avocat. Où j’ai mis mes notes, bon sang de bonsoir ! Ah, je suis pas aidé... »

 

 

L’Épouse Marie :

 « ... Il est pas à l’aise. Je le connais comme si je l'avais fait ! Je lui ai mis la chemise qu’il déteste et lui ai caché ses "griefs". La juge, moi je la sens pas. Tiens elle a pas d’alliance... Il me ferait presque pitié avec ses notes. C’est bien fait... »

 

 

Les Avocats de Marie  et de Aîmé :

 « ... Si je pouvais parler à sa place. Mais j’ai mieux à faire... Chutt... Écoutons la suite... »

 

 

 

 

 

On se met d’accord,

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Aîmé :

« Elle est trop euh...

... trop, trop, trop j’sais plus moi ! ... C'est qu’elle serait presque mignonne habillée comme ça... 

 ... Si je la connaissais pas comme je la connais. Et ça je la connais, pour la connaître... "Ah tu es belle vue de l’Intérieur" comme dit Gainsbourg... Le juge c’est une femme, il peut pas comprendre... »

 

 

Marie:

«  ... Voilà c'est fini... Je vais être seule...

 ... Au moins il y a les enfants... J’aurai aussi la pension alimentaire et aussi la fameuse Indemnité Compensatoire... Ca c’est bien... Et la Liberté... J’ai bien manœuvré ! ... Avec l’Indemnité Compensatoire je peux me faire refaire les seins, les cuisses, le cou, la tête, et puis quoi... Peut-être que je peux encore plaire à un autre homme et l’aimer lui-aussi...

 ... (C’est drôle :  aimer "Aîmé"... C’est pas un prénom courant Aîmé)... En tout cas, fini la cuisine de Monsieur (qu’il appréciait d’ailleurs...) Je suis trop bonne... Il refera sûrement sa vie, il ne sait rien faire à la maison. Il trouvera bien quelqu’un, une autre cruche comme moi... Mais on continuera à se voir, même si moi aussi je trouve quelqu'un. De toutes les façons, à cause des enfants, il faudra bien qu’on s’entende (la juge a bien insisté)... Dans les "griefs", c’était marqué que j’ai un mauvais caractère... C’est faux, enfin pas toujours...r

... Vite que ça finisse, c’est trop dur... »

 

 

 

 

Et on se quitte.

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Le mari Aîmé:

« ... Qu’est-ce que je fais maintenant... »

 

Marie :

« ... C 'est déjà fini... »

 

Le magistrat et les 2 avocats :

« ... Je rentrerais bien à la maison... »